Confidences trop intimes (2004, France)

Lucchini en conseiller fiscal qui se prend au jeu quand Sandrine Bonnaire le confond avec le psy qui est au même étage. S’ensuit une relation étrange de séduction-domination. Les acteurs sont brillants, mais la retenue est excessive, on s’éloigne du cinéma pour aller vers le texte, mais pas encore le théâtre. Il en résulte quelques lenteurs et un manque, surtout connaissant les deux acteurs en question qui auraient pu faire bien plus s’ils n’étaient cantonnés à de la récitation.
Auteur : Leconte Patrice, France, 2004
♥ Agréable, sans plus

L’homme du train (2002, France)

Un film largement surestimé par la critique, même si Johnny Hallyday joue bien (ce qui n’est pas son habitude, si ce n’est chez Laetitia Masson -Love Me- ou avec Stévenin qu’il retrouve ici -Mischka-) le malfrat looser en préparation de hold-up et rêvant de la vie rangée du prof. Rochefort. Le rythme qui se veut lent comme un western mais ressort lent tout court et les mots d’esprit tombent à plat dans cette suite de syllogismes.
Auteur : Leconte Patrice, France, 2002
♥ Agréable, sans plus

La fille sur le pont (1999, France)

Une nuit, sur un pont de Paris, Adèle (Vanessa Paradis), poursuivie par la poisse, hésite à noyer sa déprime dans les eaux froides de la Seine. Le destin s’appelle Gabor (Daniel Auteuil), un lanceur de couteau désenchanté, qui lui propose d’être sa cible (…). Ensemble, ils vont de palace en paquebot, des lumières de Paris aux souks d’Istanbul. A deux, la chance sourit. Mais un jour l’incorrigible Adèle abandonne Gabor qui erre à son tour, plein d’idées noires, sur un pont du Bosphore (…). Une histoire d’amour romanesque et baroque, à l’humour décalé, filmée dans un magnifique noir et blanc, et servie par des acteurs qui ont la grâce
Auteur : Leconte Patrice, France, 1999
♥♥♥ Excellent