Créance de sang (Blood Work) (2002, USA)
Un thriller classique, avec quelques rares (bonnes) surprises. Reste la voix cassée d’Eastwood qui lui fait perdre de son charme, et surtout une heure sans suspens (difficile de ne pas comprendre en 5 minutes les 3/4 de la surprise et de tout voir venir avec au moins 15 minutes d’avance).
Auteur : Eastwood Clint, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Adolphe (2002, France)
De très jolies images, un jeu parfait d’Adjani, et beaucoup (mais alors vraiment beaucoup) de lecture, en dialogue ou en voix off. Dommage, car le film (l’image) pourrait être bon si le texte lu voire annoné parfois (Stanislas Merhar) ne plongeait pas le spectateur dans un ennui profond
Auteur : Jacquot Benoît, France, 2002
♥ Agréable, sans plus
Austin Powers dans Goldmember (2002, USA)
Mike Myers qui nous fait une caricature d’Austin Powers caricaturant les stars que caricaturait Mike Myers dans Austin Powers épisode 1. Contre toute attente, la vulgarité graveleuse mise à part, ça tient presque la route. Surtout quand les stars se prennent effectivement à caricaturer Mike Myers les singeant.
Auteur : Roach Jay, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Signes (2002, USA)
Très moyen, on tourne en rond en attente d’une surprise (mais quel intérêt quand presque rien ne se passe dans ces scènes sans fin?). C’est bien fabriqué comme une suite de leçons de cinéma mais rien de lie le tout pour en faire un film, et surtout pas la surprise.
Auteur : M. Night Shyamalan, USA, 2002
Médiocre
Le dictateur (1940, USA)
Il ressort avec un goût d’époque actuelle dans certains propos (l’impérialisme mondialisant, le rejet de la faute de tous les maux sur quelques-uns, la bêtise des tous puissants). Le film lui-même reste marqué par son époque, un rythme plus lent, une approche didactique, mais cela ne nuit en rien aux meilleurs passages qui n’ont pas pris une ride.
Auteur : Chaplin Charlie, USA, 1940
♥♥ Très bien, à conseiller
Bowling for Columbine (2002, USA)
Magnifique reportage sur les armes en vente libre aux USA avec la verve renommée de Michael Moore. Il glisse sur des thèmes plus larges, comme la violence inhérente apparemment à la culture de son pays, et les causes possibles de récents carnages.
Auteur : Moore Michael, USA, 2002
♥♥♥ Excellent
L’homme du train (2002, France)
Un film largement surestimé par la critique, même si Johnny Hallyday joue bien (ce qui n’est pas son habitude, si ce n’est chez Laetitia Masson -Love Me- ou avec Stévenin qu’il retrouve ici -Mischka-) le malfrat looser en préparation de hold-up et rêvant de la vie rangée du prof. Rochefort. Le rythme qui se veut lent comme un western mais ressort lent tout court et les mots d’esprit tombent à plat dans cette suite de syllogismes.
Auteur : Leconte Patrice, France, 2002
♥ Agréable, sans plus
Minority Report (2002, USA)
Encore une fois, la forme impeccable nuit au fond, somme toute assez intéressant, mais délayé ici à l’excès, pour passer les exercices techniques du couple Spielberg-Cruise.
Auteur : Spielberg Steven, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Etre et avoir (2002, France)
Auteur : Philibert Nicolas, France, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Le pianiste (2002, France)
Beaucoup de bons sentiments, une réalisation de bon aloi, pour un sujet grave et éternel, le Ghetto de Varsovie, ici vu par un pianiste juif. Polanski ose aborder quelques thèmes comme les juifs qui ont fait la police du ghetto, presque au service des allemands, et de la contradiction au sein même des habitants entre lutte, fuite et attente.
Auteur : Polanski Roman, France, 2002
♥ Agréable, sans plus
Photo obsession (One Hour Photo) (2002, USA)
Pas un chef d’œuvre, mais un film assez bien réalisé et émouvant. La photo, à l’image du sujet, est extrêmement froide, à la façon des photos de famille développées en une heure
Auteur : Romanek Mark, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
S1m0ne (2002, USA)
Bonne approche du thème des vactors (acteurs virtuels) qui cherche un peu plus loin que d’autres les motivations, les écueils de telles nouveautés artistiques. Pas mal d’humour fait passer la réflexion de façon agréable.
Auteur : Niccol Andrew, USA, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Road to Perdition (2002, USA)
La tragédie classique, un fils légitime et un fils « adoptif » se battent à mort sous le regard du père. Ici le père est un chef de la mafia Irlandais en 1931, mais l’histoire reste la même que toujours; C’est ici filmé au millimètre, parfois trop parfait (on apprécie quand même la photo excellente), et comme habituellement surjoué par Tom Hanks (mais c’est moins catastrophique que sur ses derniers films, ses regards pénétrés restant tolérables).
Auteur : Mendes Sam, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Windtalker (2002, USA)
Bon film d’action, assez violent. Plus technique que très passionnant mais bien interprété et filmé au millimètre.
Auteur : Woo John, USA, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
L’adversaire (2002, France)
Très beau film à l’image travaillée et au jeu d’acteur profond. Le fond reste une question profondément douloureuse (comment peut-on mentir à sa famille et ses amis mais aussi comment peut-on ne pas se rendre compte que son mari, ami, amant ment sur tout depuis des années) et le film s’en ressent sans échouer dans son ambition de montrer, filmer cette douleur du dedans mais aussi du dehors.
Auteur : Garcia Nicole, France, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Monique (2002, France)
Bon, c’était prévisible, le film est encore plus nul que la bande-annonce. Partie pour une réflexion sur le couple, la réalisatrice s’emmêle la caméra dans le non-dit et la vulgarité. Elle pouffe pour ne pas aborder le sujet, tant pis.
Auteur : Guignabodet Valérie, France, 2002
Médiocre
La sirène rouge (2002, France)
Enfin, Léon réussi. Il aura fallu un réalisateur de pub à la caméra, Dantec au scénario (le livre qui a servi au…), un Jean-Marc Barr en forme, un arsenal digne de John Woo pour en arriver là. Le rythme reste soutenu tout le long du film et les quelques facilités restent raisonnables. Plus d’action que de réflexion (mais il y en a qui se cache par endroit, si l’on prête l’oreille entre deux coups de feu).
Auteur : Megaton Olivier, France, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Le règne du feu (2002, USA)
Les dragons envahissent la terre vers l’an 2000 (jusque là ils dormaient sous le métro) et les habitants sont pris de court et exterminés. Seule une poignée de survivants (toujours un peu les mêmes de films en films, le bon-gentil, le méchant-gentil, la gentille qui va tomber amoureuse…) continuent le combat. Pas plus mauvais que les autres copies conformes, pas meilleur.
Auteur : Bowman Rob, USA, 2002
♥ Agréable, sans plus
Strass (2002, Belgique)
Encore un film Dogme, mal éclairé, aux images approximatives et mouvantes, dur et sans pitié? En fait non, un film sur le théâtre vu de l’intérieur, du côté des acteurs face au professeur. Bon, on a parfois droit aux effets du cinéma belge se citant et citant ‘C’est arrivé près de chez vous’ mais on en vient à l’oublier car le trait bien vu, le drame ou le gag bien ressenti est préservé presque à chaque fois.
Auteur : Lannoo Vincent, Belgique, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Mille millièmes, fantaisie immobilière (2002, France)
Une tranche de vie dans une copropriété parisienne. Ses hauts et ses bas, ses personnalités parfois modestes et souvent attendrissantes. Un beau film simple, sans effets qui fait passer un bon moment sans la bêtise habituelle.
Auteur : Waterhouse Rémy, France, 2002
♥ Agréable, sans plus