Forrest Gump (1994, USA)
Tom hanks est lancé, dans son style autiste pour Oscar. Agréable sans plus.
Auteur : Zemeckis Robert, USA, 1994
♥ Agréable, sans plus
La couleur du mensonge (2003, USA)
Nicole Kidman est admirable, Anthony Hopkins déploie son énergie habituelle, Gary Sinise est agréablement surprenant. Mais ce film sombre progressivement dans son propre excès d’explications et d’anecdotes. Accusé à tort, Coleman Silk, un professeur en fin de carrière, se voit chassé de l’Université. Sa liaison avec la mystérieuse Faunia, mise à mal par la jalousie de l’ex-mari de la jeune femme, sera le moteur pour que Coleman se penche sur sa vie, son mensonge originel et le sens qu’il veut donner à ses dernières années.
Auteur : Benton Robert, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
2 Fast 2 Furious (2003, USA)
Du rap, des voitures, des filles et du tuning. Sans intérêt, sans scénario.
Auteur : Singleton John, USA, 2003
Médiocre
France Boutique (2003, France)
Quelques jours agités dans la vie d’une boîte de télé-achat, dirigée par France (Karine Viard, passant d’un registre à l’autre avec bonheur) et Olivier. Tonie Marshall frôle parfois le vulgaire, mais sait s’arrêter à temps, et la pêche de la comédie laisse parfois la place à des moments plus forts, traités eux avec une légèreté et une douceur bien adaptées.
Auteur : Marshall Tonie, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Once Upon a Time in Mexico, Desesperado 2 (2003, USA)
Sur les conseils de Tarantino, cette fausse suite reprend les aspects formels du western à la Sergio Leone. Bien au-delà, le film ouvre le style par les moyens techniques et le rythme actuels. Seule entorse au genre, la moralité de rigueur est remplacée par une vision plus politique que conformiste du monde où la CIA et ses compromissions remplacent avantageusement le prêtre.
Auteur : Rodriguez Robert, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Anything else (2003, USA)
Emouvant que de voir Woody Allen jouer Dobel, un nouveau clone de ses personnages d’intellos New-Yorkais, passer la main à un jeune auteur et renier en bloc son judaïsme, la psychanalyse mais pas sa passion pour les femmes.
Auteur : Allen Woody, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Elephant (2003, USA)
Gus Van Sant réagit avec sa sensibilité au massacre de Columbine, étrangement d’une façon très proche de Douglas Coupland. Malheureusement, avec presque les mêmes thèmes (une peinture simple et généreuse d’un moment dans la vie d’adolescent où tout bascule, la croyance ou plutôt une forme de foi presque contemplative et universelle), il est très loin de Hey Nostradamus!. Sans doute Coupland parvient-il à dépasser le choc pour, sans fournir une analyse ou des explications, dépasser l’instant et entrer dans ce qui est plus général, la vie, après cette rupture du temps. Le fait que Coupland sache apporter l’humour et l’amour constitue à la fois le signe et la force qui font toute la différence.
Auteur : Van Sant Gus, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Matrix Revolution (2003, USA)
Le troisième opus, en forme de victoire et de question. L’action reprend de l’équilibre, la facture se rapprochant nettement de Final Fantasy. Le mystère et les innombrables explications assurées vont occuper les conversations pendant quelques mois
Auteur : Wachowski Andy et Larry , USA, 2003
♥♥♥ Excellent
Attention Danger Travail (2003, France)
Carles, le mini-Moore à la française, se lance dans une diatribe contre le travail. Pas au hasard, mais avec des témoins qui préfèrent vivre modestement mais libres plutôt que de rentrer dans le système des jobs précaires. Les entreprises et les invités du MEDEF témoignent avec bonhomie de leur pensée limitée, unique, et de leurs préjugés absurdes. Quelques très beaux moments dans le montage (d’anciens courts documentaires) mais un thème insuffisamment creusé comme souvent avec Carles qui préfère le cri à la pensée.
Auteur : Carles Pierre, France, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Une souris verte (3 blind mices) (2003, Angleterre)
Un échec en tant que film à cadre technologique (à croire que le scénariste venait de s’offrir un modem pour noël). Un rythme trop hésitant pour être un thriller acceptable, ce qui aurait excusé les stupidités informatiques. Un jeu trop inégal et parfois trop détaché des acteurs qui semblent s’amuser quelques minutes et sombrer dans l’apathie.
Auteur : Ledoux Mathias, Angleterre, 2003
Médiocre
Confidence (2003, USA)
Encore une arnaque sans faille? Pas seulement. D’un bout à l’autre du film, dans un rythme effréné, Foley joue les culbutos avec des situations qui ne cessent de se retourner avec brio contre celui qui pense tirer les ficelles. Un jeu d’acteur classique et formaté, mais bien réussi, à l’appui d’un scénario ficelé comme une véritable toile d’araignée.
Auteur : Foley James, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Ken Park (2003, USA)
Larry Clark se lâche, dans ses thèmes fétiches: jeunes post-ados perdus dans des familles qui ne les comprendront jamais, amitiés-amours dans un squat pas si glauque, violences sourdes. La violence (directe à coup de couteau, masquée dans le mépris et l’abandon) est là dès les premiers instants, mais aussi l’amour, puis l’utopie qui sait encore naître de ce charnier. Bien sûr Clark est un maître de la photo, mais il sait aussi nous plonger dans ces polaroïds animés de la vie de jeunes skater, avec un rythme et une narration qui savent se faire oublier.
Auteur : Clark Larry, USA, 2003
♥♥♥ Excellent
Le divorce (2003, USA)
Gentille petit comédie pour un dimanche soir à la TV. Les acteurs français s’en tirent à merveille, mais ne sauvent pas le film d’une certaine naïveté et d’une tendance touche à tout qui fait perdre le fil de ce qui aurait pu être dans le genre d’un Bye Bye Love.
Auteur : Ivory James, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Seabiscuit (2003, USA)
Dommage que la présentation des personnages soit totalement manquée, trop éparpillée, ne donnant aucune consistance psychologique aux 3 « blessés de la vie » qui font avec le cheval magique, Seabiscuit, l’essentiel de ce film qui se voulait une ode à la seconde chance.
Auteur : Ross Gary, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Cowboy BeBop: Tengoku no tobira (aka Cowboy Bebop the Movie: Knockin’ on Heaven’s Door) (1996, Japon)
Cosmopolite dessin animé, qui nous emmène dans un univers entre San Francisco, Tokyo, Marrakech et Paris. Spike, un chasseur de prime un peu jeune fou, s’embarque sur une affaire trop grosse pour lui. Les personnages prennent forme et deviennent attachants, même pour le non-spécialiste de la série. L’ambiance reste très noire même si des touches de comédie viennent égayer les moments les plus durs. A noter pour les fans que ce film reprend le thème de la série éponyme, réalisée aussi par Shinichirô Watanabe, lui-même auteur de Animatrix: A Detective Story qui reprend cette même atmosphère
Auteur : Watanabe Shinichiro, Japon, 1996
♥♥♥ Excellent
Veronica Guerin (2003, USA)
Inspiré de la vie d’une journaliste Irlandaise qui a décidé d’écrire sur le milieu de la drogue qui pourri(ssait) les quartiers pauvres de Dublin. Contrairement à la police, elle vise les têtes, et les menaces tombent.
Auteur : Schumarcher Joel, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Paï (2003, USA)
Magnifique histoire, en Nouvelle-Zélande, d’une enfant Maori, qui pense être l’élue devant guider son peuple. Elle devra lutter contre les préjugés, la tradition, et surtout trouver comment faire d’un peuple à l’abandon, sombrant dans l’alcool et les facilités de la société de consommation, un peuple de fiers guerriers. Les paysages sont magnifiques, mais surtout la jeune comédienne, Keisha Castle-Hughes, est impressionnante et pas seulement pour son age. Le film est aussi très bien mené malgré les nombreux obstacles du genre, sans sombrer dans la visite touristique, ni le documentaire ethnologique, sans complaisance mais sans ridiculiser les maoris.
Auteur : Caro Niki, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Je reste! (2003, France)
Dommage car la première moitié du film est plutôt pas mal (Sophie Marceau est même très bien). A partir du mi-parcours, sous couvert de subtilité scénaristique, on sombre dans le n’importe quoi typique à la recherche d’un fin, ouvrant des portes sans penser aux courants d’air.
Auteur : Kurys Diane, France, 2003
Médiocre
Underworld (2003, USA)
Une trame simple, voire simpliste: depuis des siècles, les vampires affrontent les Lycans, mais l’amour peut arrêter cette guerre. Cette simplicité donne la place à Kate Beckinsale en vampire, mi-gothique mi-figure SM, de rentrer dans le gunfight et au film d’enchaîner les scènes d’action de plus en plus déjantées (très Matrix 1).
Auteur : Wiseman Len, USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Hero (2003, Chine)
Très esthétisant conte des tentatives d’assassinat du roi de Qin. Selon les versions du conte, l’ambiance colorée évolue et chaque plan semble issu d’un fabuleux travail de décor, costume et chorégraphie. Même s’il apparaît dans le film, ce travail n’en fait pas un chef d’œuvre et le rapproche même parfois plus du tableau que du film.
Auteur : Yimou Zhang, Chine, 2003
♥ Agréable, sans plus