Carnets de voyage (2004, Brésil)
Magnigique photo, pour un voyage très littéraire (on sent le respect presque excessif du texte). Mais peut-on reprocher ce respect, car en dehors de la photo, l’intérêt du film réside dans le personnage, historique, et sa narration d’un voyage de jeunesse.
Auteur : Salles Walter, Brésil, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Twister (1996, USA)
Valeur sûre du film catastrophe qui se donne un style scientifique (au moins on n’a pas à subir les ennemis des USA). La recette est simple, mais pas toujours aussi bien mise en musique. Nos deux tourtereaux (Helen Hunt, Bill Paxton) poursuivent les tornades pour en comprendre le comportement et ainsi mieux prévenir les habitants. De l’action digne d’un film de commando, mais aussi de l’humour et pas mal d’humanité.
Auteur : De Bont Jan, USA, 1996
♥♥ Très bien, à conseiller
Eros Thérapie (2004, France)
Après les films à thèse, voici le retour des films à texte (Labrune succès à Rohmer). Ici le texte et les visions sont fous, emportés par la provocation et la magie (pour les grands) du moment. Poupaud en assistant d’une dominatrice, Catherine Frot en lesbienne hésitante, Isabelle Carré en jeune critique cinéma (brillante performance) et Berléand toujours au top en provocateur à la dérive. Un bon moment de rire, sans bêtise et sans facilité de portes qui claque ou de vulgarité primaire.
Auteur : Dubroux Danièle, France, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Virus (Fukkatsu no hi) (1980, Japon)
A la grande époque de la terreur nucléaire, un virus (militaire, secret, Américain) rase la planète… sauf l’antartique qui est le nouvel Eden. Pas mal mystique, très daté, mais non moins pertinent. La qualité de l’interprétation reste très moyenne, la mise en scène et le scénario sont très didactiques.
Auteur : Fukasaku Kinji, Japon, 1980
♥ Agréable, sans plus
Infernal Affairs (2002, Chine)
Andy Lau et Tony Leung sont de retour, tout deux taupe, l’un dans la police, l’autre dans la mafia. Un face à face plein de questions et un rythme d’enfer.
Auteur : Lau Wai Keung (Andrew), Chine, 2002
♥♥♥ Excellent
Clean (2004, France)
La caméra d’Assayas est amoureuse de ses personnage. Avec Maggie Cheung, Béatrice Dalle, Nicke Nolte et Jeanne Balibar, il n’a pas de difficulté à nous emporter dans ce voyage de retour, Emily revient de la drogue, de la vie avec Lee, pour pouvoir retrouver son enfant et l’élever enfin. Personne ne change dit la femme de télévision, les gens changent quand ils en ont vraiment besoin dit le père de Lee. Ce voyage se déroule en douceur mais dans la douleur, et en musique, celle de Brian Eno, de Metric (une découverte), de Tricky… et de Maggie Cheung qui se révèle une agréable chanteuse.
Auteur : Assayas Olivier, France, 2004
♥♥♥ Excellent
Ne nous fâchons pas (1966, France)
De la grande comédie policière à la française, avec le trio Ventura Darc Constantin en pleine forme et un fond musical pop anglaise (d’époque) qui donne un côté comédie musicale et une touche de flegme british à l’ensemble. Lefebvre joue les chiens battus pas mieux qu’à l’habitude, mais ses acolytes en bandits rangés qui reprennent les vieilles habitudes sauvent la mise.
Auteur : Lautner Georges, France, 1966
♥♥ Très bien, à conseiller
Ils se marrièrent et eurent beaucoup d’enfants (2004, France)
Le scénario est parfois confus, mais sincère et tendre. Attal aborde l’éternel problème de la fidélité mais essaie de lui donner un peu plus de sens que de grivoiserie.
Auteur : Attal Yvan, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
Blue Thunder (1983, USA)
Un hélico plein de malice et un flic s’opposent aux méchantes manipulation du FBI et du département d’état. Très 80’s, plus téléfilm de l’après-midi que film. Badham fatigué.
Auteur : Badham John, USA, 1983
Médiocre
Predator (1987, USA)
Une histoire d’extraterrestre combattu par Schwarzenegger et ses hommes. Entre sans intérêt et ridicule cheap.
Auteur : Mc Tiernan John, USA, 1987
Sans aucun intérêt
Bourne Identity (2002, USA)
Surprenant de « retrouver » Jason Bourne dans le premier épisode après avoir vu le second. Finalement, rien de surprenant car c’est le même agent amnésique, qui supporte mal qu’on l’ennuie et préfère aller au devant de ceux qui le poursuivent pour comprendre qui il est et ce qu’on peut bien lui vouloir.
Auteur : Liman Doug, USA, 2002
♥♥ Très bien, à conseiller
Hellboy (2004, USA)
Un comics façon Superman, mais en plus distancié, sans pour autant abandonner les classiques scènes de genres et les effets spéciaux attendus. Seules les références à l’église sont un peu déplacées, surtout comme seule barrière contre les retour des nazis.
Auteur : Del Toro Guillermo, USA, 2004
♥ Agréable, sans plus
Bully (2001, USA)
Encore une fois, Larry Clark se lache au milieu d’un groupe d’ado en pleine crise. Cette fois, c’est inspiré d’un fait divers. Cela ne l’empêche pas de retrouver ses habitudes, musique (parfaite) à fond et morale en option. Le plus impressionnant reste que cet homme de soixante ans est totalement en phase avec des adolescents nés dans les années 80, leurs goûts musicaux, leur mal de vivre dans l’Amérique middleclass, leur rage de vivre plus, plus fort.
Auteur : Clark Larry, USA, 2001
♥♥ Très bien, à conseiller
Je suis un assassin (2004, France)
Dommage qu’un bon début, à la Bernard Rapp, soit gaché par une seconde moitié trop lente et sans doute trop gore par rapport à l’ambiance du film. S’aventurer dans les zones troubles de la folie n’est pas donné à tous les réalisateurs. Les acteurs sauvent la mise, en particulier Karin Viard qui change de style (les deux écrivains, Cluzet et Giraudeau, sont dans leur rôles habituels)
Auteur : Thomas Vincent, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
Helen of Troy (2004, USA)
Long et mal monté. Les effets spéciaux sont de pales copies de Gladiator et l’armada de bateaux ressemble à un jeu vidéo. Les acteurs sont moyens et déservis par un scénario à rallonge sans réel intérêt (si ce n’est quelques anachronismes amusants).
Auteur : Petersen Wolfgang, USA, 2004
Médiocre
Nos amis les flics (2004, France)
Un polar du dimanche soir, avec Auteuil fatigué et la bandes Deutsch, Diefenthal déchainés. Armelle Deutsch est positivement surprenante mais les aytres voyous restent en retrait.
Auteur : Swaim Bob, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
King Arthur (2004, USA)
Un peu moins d’effets spéciaux déplacés et un peu plus de jeu d’acteur font de cette ré-interprétation de la légende un bon moment de cinéma. Pas à l’ancienne car le rythme et le ton sont résolument modernes, mais c’est du cinéma et c’est pas mal pour Hollywood ces temps-ci.
Auteur : Fuqua Antoine, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Prozac Nation (2001, USA)
Elizabeth Wurtzel nous raconte son adolescence, ses années collège. Entre Rolling Stones et dépression. Entre sa mère et ses copains. Elle souffre et fait souffrir les autres. Et puis un jour le médecin qui l’a fait arrêter coke, extasy, herbe, lui recommande une petite pillule qui lui donne la place de respirer. Comme beaucoup d’autres Américains, elle change de peau.
Auteur : Skjoldbjærg Eric, USA, 2001
♥ Agréable, sans plus
Cause Toujours (2004, France)
Victoria Abril, Jean-Pierre Daroussin, Sylvie Testud et Richard Debuisne (co-auteur) sont délicieux sous la direction de Jeanne Labrune. Cette nouvelle « Fantaisie » toute en douceur et bon mots se révèle lumineuse, comme d’habitude avec cette réalisatrice reine du dialogue, mais aussi du jeu avec le spectateur. De l’image, du mot, des regards, c’est un peu ça son cinéma.
Auteur : Labrune Jeanne, France, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Patriot Games (1992, USA)
Jack Ryan, un ex de la CIA se retrouve impliqué dans les conflits internes de l’IRA, bien involontairement. Quand les terroristes veulent se venger sur sa famille, il se fache, et ré-intègre la CIA. Bon thriller, avec Harisson Ford dans son style habituel. On regrettera simplement la propagande pro-CIA, allant jusqu’à justifier les interventions armées à l’étranger.
Auteur : Noyce Phillip, USA, 1992
♥ Agréable, sans plus