The Real McCoy (1993, USA)
Une super braqueuse de banques (Kim Basinger) doit faire un nouveau coup pour récupérer son fils. C’est de classique sans surprise, à tout point de vue.
Auteur : Mulcahy Russell, USA, 1993
Médiocre
Land of Plenty (2004, USA)
Wenders nous emmène dans une autre Amérique, celle de la pauvreté, de la détresse, au travers du regard de Lana, une jeune fille qui revient de Tel Aviv pour aider une mission chrétienne à Los Angeles. Au travers aussi des yeux de Paul, un ancien du Vietnam, traumatisé doublement par la défaite de sa guerre et celle du 11 septembre 2001. Wenders redécouvre le numérique et s’en sert à merveille, jouant de la couleur et de la saturation comme rarement.
Auteur : Wenders Wim, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Ghost in the Shell 2 – Innocence (2004, Japon)
Le problème avec Oshii, c’est qu’il met fin à son sujet quand il fait un film. On ne peut plus ensuite qu’illustrer, bavarder (comme Matrix après Avalon). Alors comment faire un second opus du légendaire Ghost in the Shell? Simplement en se donnant 99 minutes pour expliquer et commenter les idées du premier épisode, sur fond de visions fantastiques (de l’animation classique en premier plan et des univers numériques d’une finesse inouïe en second plan). Accrochez vos ceintures, le niveau du commentaire nécessite un peu de préparation si l’on ne veut pas rester sur place.
Auteur : Oshii Mamoru, Japon, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Real Genius (1985, USA)
Aucun intérêt, film d’ado des années 80 avec un Val Kilmer amusant en ado. brillant revenu de tout.
Auteur : Coolidge Martha, USA, 1985
Sans aucun intérêt
Volcano (1997, USA)
Il faut reconnaître que l’idée de départ, un volcan en plein Los Angeles, peut paraître osée. Mais Tommy Lee Jones et Anne Heche sont les bonnes âmes qui savent comment empêcher le désastre, dans tous les sens du terme car ils rendent ce film crédible par leur énergie débordante et un bon rythme d’ensemble.
Auteur : Jackson Mick, USA, 1997
♥ Agréable, sans plus
Le Chacal (The Jackal) (1997, USA)
Un tueur que quasiment personne n’a eu l’occasion de voir, un règlement de compte entre mafia Russe et FBI, un ancien de l’IRA amoureux d’une ancienne de l’ETA réunis avec le FBI contre le tueur… C’est pour le moins pittoresque, et ça peine à passer le téléfilm. Bruce Willis s’ennuit, Richard Gere essaie de draguer.
Auteur : Caton-Jones Michael , USA, 1997
Médiocre
The Terminal (2004, USA)
Spielberg se perd dans un cinéma sans aucune cohérence. La bonne prestation (toujours un peu trop) de Tom Hanks ne fait pas oublier l’absurdité totale de cette histoire qui n’est même plus une critique tellement c’est pitoyablement bête.
Auteur : Spielberg Steven, USA, 2004
Médiocre
Matrix Reloaded (2003, USA)
On passe à la vitesse supérieure par rapport au premier opus. Plus d’effets spéciaux, plus d’action, budget oblige vu le succès quasi-garanti. Bien sûr, comme souvent dans un numéro 2 qui prévoit déjà un numéro 3, on subit le désagréable « to be continued » de rigueur. Le morcellement de l’action autour des scènes d’action, qui vont sans doute devenir des références à copier, fait perdre de la continuité et du rythme au film, mais l’inventivité reste de rigueur et les frères Wachowski ne se contentent pas de se répéter, ils innovent encore dans les procédés et les figures de style.
Auteur : Wachowski Andy et Larry , USA, 2003
♥♥ Très bien, à conseiller
Mémoire d’un saccage (2004, Argentine)
Un grand moment de documentaire, énervé et documenté, sur les hommes et les institutions qui ont anéanti l’Argentine. On pensais que la dictature était le pire des maux pour un peuple, le FMI et ses amies les multinationales se sont essayées à faire pire, et ne sont pas loin de convaincre qu’ils sont aussi dangereux et meurtrier. Seulement avec eux, c’est pour le long terme et ça a tout l’air d’être planétaire.
Auteur : Solanas Fernando E., Argentine, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
Heat (1995, USA)
Tout est là pour un grand policier: Pacino et De Niro en ennemis irréductibles mais se resectant, un grand coup à monter, une équipe de choc. Mais Michael Mann n’est pas John Woo et il s’enlise dans une présentation bien trop longue (bien que l’idée d’un premier coup pour présenter l’équipe soit originale) et un mouvement trop lent (d’où la durée démesurée du film).
Auteur : Mann Michael, USA, 1995
♥ Agréable, sans plus
Comme une image (2004, France)
Encore une histoire de la quarantenaires, dans laquelle on se plonge comme dans un bon moment avec des amis et leurs parents, à la campagne.
Auteur : Jaoui Agnès, France, 2004
♥ Agréable, sans plus
Contact (1997, USA)
Surprenant petit film qui s’essaie à quelques sujets peu évidents. Une scientifique cherche un signal d’une vie dans l’univers avec des antennes toujours plus grandes, jusqu’au jour où elle reçoit enfin ce signal. La première moitié du film pourrait être plus rapide, mais la seconde prend le vent et les questions s’accumulent. La science montre-t-elle l’absence de Dieu? La foi, en Dieu mais aussi en un espoir, un amour a-t-elle un sens scientifique? La vérité, à un certain moment a-t-elle un prix?
Auteur : Zemeckis Robert, USA, 1997
♥♥ Très bien, à conseiller
The Dreamers (2003, USA)
Dommage que Bertolucci n’ait pas été au bout de son sujet, ne se soit pas laissé allé comme ses personnages à un peu de folie et de nouveauté. La caméra est trop contrôlée, tout est trop parfait dans un style inadapté à ce qu’il filme, comme si le film et la caméra avaient des vies séparées. Ces trois jeunes gens qui vivent un moment à part au moment de mai 68 méritaient mieux.
Auteur : Bertolucci Bernardo, USA, 2003
♥ Agréable, sans plus
Collateral (2004, USA)
Un tueur traverse la ville en taxi pour exécuter 5 contrats. Le taxi n’est pas d’accord mais le tueur, Tom Cruise, est bien décidé à continuer, à être le tueur solitaire et parfait qu’il pense être. Mais l’amour est plus fort que l’arme la plus perfectionnée. Pas génial et trop agité pour être vraiment un film d’action plus qu’une tentative de marketing du Tom Cruise qui se veut un grand personnage.
Auteur : Mann Michael, USA, 2004
♥ Agréable, sans plus
Killing Zoe (1994, USA)
Drogue, braquage et amitié. On sent des grands moments possibles, mais rarement réalisés.Jean-Hugues Anglade fatigué, héroïne trop présente et inutilement vantée, trop de défauts qu’une adorable Julie Delpy ne peut pas sauver avec un rôle secondaire.
Auteur : Avary Roger, USA, 1994
♥ Agréable, sans plus
The Man Who Shot Liberty Valance (1962, USA)
Bien sûr le film n’est pas tout jeune, plus lent que les westerns des années 70, mais quelle interprétation, simple et sans détours. Un juriste débarque dans une ville de l’Ouest où la loi est faite par le pistolet et le sherif est le plus peureux de la ville. La violence peut-elle suplanter les idéaux d’une démocratie? C’est ce que James Stewart et John Wayne vont nous montrer.
Auteur : Ford John, USA, 1962
♥♥ Très bien, à conseiller
The Bourne Supremacy (2004, USA)
Jason Bourne essaie de se refaire une vie en Inde. Il ne va pas apprécier qu’on essaie de l’atteindre, et quand un tueur amnésique retrouve les gestes du métier, on ne sait plus qui est la proie. Matt Damon s’en tire plutôt mieux que d’habitude, même si la réalisation est un peu trop excitée, la caméra essayant de rendre les scènes plus actives par une véritable hystérie, par ailleurs inutile car l’action est bien là, jouée plutôt bien par les acteurs.
Auteur : Greengrass Paul, USA, 2004
♥♥ Très bien, à conseiller
But I’m a Cheerleader (1999, USA)
Une jeune pom-pom girl est envoyée dans un centre de rééducation car ses parents pensent qu’elle est atteinte d’un terrible mal: elle serait lesbienne (en effet, elle a des photos de filles, trouve les baisers de son boyfriend baveux;-). Le film montre le ridicule de ces préjugés et l’importance de la liberté de choix, et la liberté d’être tout simplement. On notera la présence de Clea Duvall, RuPaul et la musique plutôt agréable (dont une reprise de Gainsbourg par April March).
Auteur : Babbit Jamie, USA, 1999
♥♥ Très bien, à conseiller
Blown Away (1994, USA)
Un ancien membre de l’IRA est devenu un policier américain, à Boston, dans la Bomb Squad. Un de ses vieux complices s’évade et décide de venger l’honneur trahi, à coup de bombes particulièrement originales. Un thriller sur le vieux thème de la bombe à désamorcer, mais qui joue sur la multiplication. Pas mal sans plus d’originalité. Les acteurs sont moyens.
Auteur : Hopkins Stephen, USA, 1994
♥ Agréable, sans plus
Ma femme est un gangster (2001, Corée)
Film étonnant car le personnage principal est attachant, mais l’humour Coréen, largement puéril, gâche tout.
Auteur : Cho Jin-gyu, Corée, 2001
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